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Améliorer la qualité de vie avec la neuromodulation : Un traitement innovant de l’incontinence

Améliorer la qualité de vie avec la neuromodulation : Un traitement innovant de l’incontinence

Teaser: 

Dr Dean Elterman, M.D., FRCSC, 1 Co-auteur : Brandon Van Asseldonk B. Eng, 2

1professeur adjoint, université de Toronto, Toronto Western Hospital, Toronto (Ontario).

2faculté de médecine, université de Toronto, Toronto (Ontario).

OUTILS CLINIQUES

Résumé : La neuromodulation sacrée (NMS) est une technique autorisée par Santé Canada comme traitement des troubles chroniques réfractaires (fonctionnels) du pelvis, du bas appareil urinaire ou du tractus intestinal. La NMS est une procédure à effraction minimale qui permet une excellente atténuation des symptômes ainsi qu'une très bonne amélioration de la qualité de vie pour certains patients bien choisis, et qui a montré des effets durables au cours des suivis sur le long terme.
Mots clés : neuromodulation sacrée, vessie hyperactive, incontinence impérieuse, incontinence fécale.

La neuromodulation sacrée (NMS) est une stimulation des nerfs périphériques qui est utilisée pour le traitement de la vessie hyperactive et de l'incontinence fécale.
La NMS est recommandée par l'American Urological Association (AUA) ainsi que par l'Association des urologues du Canada (AUC) comme thérapie de troisième intention pour le traitement de la vessie hyperactive.
Compte tenu du nombre élevé d'implantations et de l'historique de la NMS, les améliorations des symptômes urinaires sont reconnues et perdurent longtemps pour les patients qui répondent au traitement.
L'utilisation de la NMS pour des patients atteints d'incontinence fécale est plus récente, mais plusieurs études à grande échelle ont montré que cette thérapie entraînait une forte amélioration des symptômes.
L'incontinence fécale et la vessie hyperactive sont deux troubles médicaux invalidants qui peuvent dégrader la qualité de vie et restreindre les activités quotidiennes.
La neuromodulation sacrée (NMS) est une technique autorisée par Santé Canada comme traitement de troubles urinaires et intestinaux.
La NMS est une intervention chirurgicale à effraction minimale, qui s'effectue en ambulatoire et qui s'est systématiquement avérée efficace pour améliorer les symptômes et la qualité de vie des patients souffrant d'une vessie hyperactive ou d'une incontinence fécale.
Veuillez vous abonner pour accéder à l’article complet pour lequel ces outils ont été conçus. L’abonnement ne coûte que 20 $ US par an et vous permettra d’accéder à tout le contenu de qualité de www.healthplexus.net ― un portail éducatif qui héberge 1 000 évaluations cliniques, études de cas, supports visuels éducatifs et bien plus encore ―, et de l’application mobile.
Disclaimer: 

Cet article a été publié dans le cadre de Prise en charge de la santé de votre patient âgé : thérapies qui pourraient aider à améliorer la qualité de vie ressource FMC.
Ce document a reçu un appui dans le cadre d’une subvention pédagogique de Medtronic Canada Ltée.

Perte auditive de la personne âgée

Perte auditive de la personne âgée

Teaser: 

Dr Allan Ho, MBBS, M.Sc., FRCS(ORLHNS), FRCSC,1 Co-auteur : Brendan McDonald M.A., M.Cl.Sc., Aud.A., 2

1professeur associé, université d’Alberta; directeur de la Edmonton Ear Clinic, Edmonton (Alberta).

2audiologiste clinique, Edmonton Ear Clinic, Sherwood Park (Alberta).

OUTILS CLINIQUES

Résumé : La perte auditive a des répercussions profondes sur la personne qui en est atteinte. La perte auditive est un handicap invisible qui perturbe les communications de la personne et finit par restreindre ses activités sociales et la façon dont elle interagit avec les autres. La perte auditive est le trouble de la communication le plus courant chez les personnes âgées. L'objectif de cet article est de fournir aux lecteurs une mise à jour des différents types de perte auditive (surdité) ainsi que des renseignements sur les options en matière d'intervention en cas de surdité de transmission. Cet article parlera des appareils auditifs implantables utilisés pour corriger la surdité, ainsi que des avancées technologiques des appareils.
Mots clés : perte auditive, surdité, appareils auditifs, dispositif à ancrage osseux, implant auditif, ostéointégration.

Tout patient atteint d'une surdité de transmission ou d'une surdité mixte doit être orienté vers un otorhinolaryngologiste.
Une approche multidisciplinaire est nécessaire pour choisir le système à ancrage osseux le mieux adapté.
Les otorhinolaryngologistes et les audiologistes doivent travailler de concert pour déterminer quels patients seront les meilleurs candidats (sur le plan chirurgical et de l'audition) pour ces dispositifs.
Les dispositifs auditifs à ancrage osseux sont une option viable pour certains patients atteints d'une surdité de transmission ou d'une surdité mixte, lorsqu'une prothèse auditive classique ne représente pas un bon choix.
Une approche pluridisciplinaire — avec l'aide d'otorhinolaryngologistes et d'audiologistes — est nécessaire pour évaluer et choisir les patients qui pourront recevoir des implants auditifs à ancrage osseux. Les meilleurs candidats sont les patients qui répondent aux critères aussi bien chirurgicaux qu'auditifs.
L'audiologiste peut effectuer des essais en conduction osseuse en utilisant un bandeau pour faire la démonstration du dispositif et de la technologie au patient, et pour conseiller ce dernier. Une telle démonstration du dispositif n'est pas effractive et ne nécessite que le processeur externe et un bandeau spécialisé.
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Neurostimulation médullaire : une approche thérapeutique de la douleur sous-utilisée et mal reconnue

Neurostimulation médullaire : une approche thérapeutique de la douleur sous-utilisée et mal reconnue

Teaser: 

Philip Chan, M.D., FRCPC (anesthésiologie, médecine de la douleur), FIPP;

directeur, clinique de la douleur chronique, service d'anesthésie/clinique de la douleur chronique, St. Joseph's Healthcare, Hamilton (Ontario); professeur adjoint en clinique, service d'anesthésie, faculté des sciences de la santé, McMaster University; directeur, programme de résidence en médecine de la douleur, McMaster University; directeur médical, programme de neuromodulation, Hamilton Health Sciences Corporation, Hamilton (Ontario).

OUTILS CLINIQUES

Résumé L'utilisation abusive ou inappropriée des opioïdes devient de plus en plus préoccupante au Canada. Bien qu'il n'existe aucune solution simple à ce problème de société complexe, un accès adéquat et en temps opportun à des soins pluridisciplinaires adaptés pour prendre en charge la douleur chronique est essentiel pour diminuer la dépendance aux opioïdes dans le cadre du traitement de la douleur chronique au Canada. La thérapie de neuromodulation, en particulier la neurostimulation médullaire ou stimulation médullaire (SM), offre aux patients la possibilité de soulager la douleur sans avoir besoin d'effectuer des injections répétées ou d'utiliser des médicaments de façon continue. La SM peut traiter de manière efficace la douleur neuropathique postopératoire persistante ainsi que le syndrome douloureux régional complexe (SDRC). Les candidats à la SM doivent subir une évaluation pluridisciplinaire exhaustive pour déceler les éventuels facteurs physiques et psychologiques qui pourraient nuire aux résultats.
Mots clés : douleur chronique, stimulation médullaire, neurostimulation médullaire, opioïdes, douleur neuropathique, douleur neuropathique postopératoire persistante.

Les indications thérapeutiques les plus étudiées de la SM sont la douleur neuropathique postopératoire persistante (également connue sous le nom de « séquelles de l'échec chirurgical rachidien ») et le syndrome douloureux régional complexe (SDRC).
La clé du succès de la SM consiste à établir un profil de paresthésie qui englobe la zone douloureuse du patient, tout en évitant toute paresthésie supplémentaire qui pourrait entraîner une gêne.
La SM est un traitement économique, car les économies réalisées sur le long terme dans divers domaines (imagerie diagnostique, consultations médicales, médicaments et services de rééducation) dépassent les coûts initiaux plus élevés.
Les contre-indications à la pose d'un dispositif de SM sont les suivantes : infection généralisée, trouble cognitif et faible taux de plaquettes.
Les facteurs suivants sont reconnus comme étant prédictifs du succès à long terme de la SM : douleur ayant surtout une composante neuropathique périphérique, traitement entrepris tôt au cours de l'évolution du syndrome douloureux et présence d'une allodynie ou d'autres caractéristiques indicatrices d'une douleur neuropathique. Une humeur profondément dépressive, un manque d'énergie, une somatisation et un manque d'adaptation psychologique sont des facteurs importants prédisant de mauvais résultats thérapeutiques.
La SM est une technique non destructive : le dispositif peut se retirer à tout moment s'il ne permet plus de soulager la douleur et il n'empêche pas d'avoir ultérieurement recours à d'autres approches thérapeutiques, y compris la chirurgie rachidienne.
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Stimulation cérébrale profonde

Stimulation cérébrale profonde

Teaser: 

Alfonso Fasano, M.D., Ph. D.,

Morton and Gloria Shulman Movement Disorders Clinic and the Edmond J. Safra Program in Parkinson's Disease, Toronto Western Hospital; département de neurologie, université de Toronto, Toronto (Ontario); Krembil Research Institute, Toronto (Ontario).

OUTILS CLINIQUES

Résumé : La stimulation cérébrale profonde est homologuée au Canada comme traitement de la maladie de Parkinson (MP), de la dystonie et des tremblements. Ces dernières années, une nouvelle indication officielle a été approuvée : il s'agit de l'épilepsie focale avec généralisation secondaire.
Ce champ thérapeutique est en pleine croissance dans les domaines clinique et technologique. Dans le domaine clinique, nous connaissons mieux les résultats thérapeutiques, ce qui facilite le choix des cibles et des patients. Nous connaissons d'ailleurs mieux maintenant les indications reconnues, notamment par rapport au débat sur le choix de la cible de la stimulation en cas de MP (noyau sous-thalamique ou globus pallidus interne). De plus, le rôle de la SCP dans le traitement de la dystonie est mieux défini sur le plan de la sélection des patients et des résultats de l'intervention chirurgicale. Enfin, les avantages technologiques récents de la neuromodulation ont ouvert de nouvelles perspectives concernant de nouvelles cibles et indications.
Mots clés : stimulation cérébrale profonde, troubles moteurs, maladie de Parkinson, tremblement, dystonie.

La stimulation cérébrale profonde (SCP) est une technique éprouvée de neuromodulation rendue possible par la mise en place neurochirurgicale d'électrodes qui délivreront un léger courant électrique pour stimuler les zones cérébrales profondes.
La SCP est devenue le traitement largement reconnu de la maladie de Parkinson (MP), de la dystonie et des tremblements.
Nous connaissons mieux maintenant les indications reconnues, notamment par rapport au débat sur le choix de la cible de la stimulation en cas de MP (noyau sous-thalamique ou globus pallidus interne).
Ces dernières années, une nouvelle indication officielle a été approuvée : il s'agit de l'épilepsie focale avec généralisation secondaire.
L'avancée des techniques de neuromodulation a donné aux cliniciens de nouveaux outils qui ont facilité le ciblage et la programmation, ainsi que la gestion globale.
Néanmoins, nous ne disposons toujours pas de méthodes fiables pour prédire les résultats de l'intervention chirurgicale, même pour des indications reconnues, comme l'épilepsie ou la dystonie. Les résultats de l'intervention dépendent en fait du choix des patients, qui est essentiellement un compromis entre les risques et les avantages attendus de l'intervention.
La SCP ne peut pas guérir ou changer l'évolution de la maladie, mais elle peut soulager les symptômes et améliorer la qualité de vie.
Dans le cas de la MP, la SCP peut atténuer les symptômes qui répondent à la lévodopa, à deux exceptions près : l'élocution répond à la lévodopa, mais ne s'améliore habituellement pas avec la SCP (et parfois, elle empire), tandis que les tremblements, qui ne répondent pas à la lévodopa, s'atténuent avec la SCP4.
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Hydrocéphalie à pression normale : Diagnostic et options thérapeutiques

Hydrocéphalie à pression normale : Diagnostic et options thérapeutiques

Teaser: 

Alfonso Fasano, M.D., Ph. D.

Morton and Gloria Shulman Movement Disorders Clinic and the Edmond J. Safra Program in Parkinson's Disease, Toronto Western Hospital; département de neurologie, université de Toronto, Toronto (Ontario); Krembil Research Institute, Toronto (Ontario).

OUTILS CLINIQUES

Résumé : L'hydrocéphalie à pression normale (HPN) est un trouble gériatrique relativement fréquent, mais sous-diagnostiqué, qui se caractérise par des troubles de la marche et de l'équilibre, une vessie hyperactive, ainsi qu'un déclin des fonctions cognitives, associés à des signes neuro-radiologiques d'une ventriculomégalie. La dérivation du liquide cérébro-spinal (LCS) est un traitement efficace, même si la réponse des patients, variable et pas toujours prévisible, est parfois de courte durée. Ces problèmes de réponse pourraient être dus à une mauvaise sélection des patients ou à une intervention chirurgicale retardée. Néanmoins, des essais récents ont montré que la dérivation chirurgicale est économique et qu'il faut donc conseiller cette approche thérapeutique. Les médecins de famille et les neurologues jouent un rôle crucial pour assurer le diagnostic adéquat de ce trouble et une prise en charge opportune.
Mots clés : hydrocéphalie à pression normale, diagnostic, traitement.

Les médecins de famille jouent un rôle crucial pour assurer le diagnostic adéquat de ce trouble et une prise en charge opportune. À cet égard, il faut se souvenir de quelques règles de base :
1. L'HPN touche fréquemment les populations âgées des pays occidentaux, mais elle est largement sous-diagnostiquée et sous-traitée8.
2. L'HPN est l'un des rares troubles neurologiques chroniques réversibles qui touchent les personnes âgées; la dérivation neurochirurgicale est en effet un traitement efficace, surtout si elle est réalisée de façon précoce36.
3. Des troubles de la marche et de l'équilibre sont des signes précoces de l'HPN, mais les signes de la triade symptomatique ne doivent pas nécessairement être tous présents pour éveiller les soupçons d'HPN et orienter le patient vers un neurologue36.
4. Tout patient porteur d'au moins un symptôme de la triade caractéristique de l'HPN doit subir une IRM cérébrale, ou bien une tomodensitométrie cérébrale si l'IRM est contre-indiquée36.
5. Les signes importants observés par IRM ou tomodensitométrie sont un index d'Evans > 0,3, ainsi que des anomalies de la répartition des ESA avec raréfaction des ESA du vertex (DESH), qui doivent conduire à davantage d'explorations, car elles pourraient ressembler à une atrophie cérébrale33.
Il faut soupçonner une HPN lorsque les patients présentent des troubles de la marche qui évoluent graduellement et qui se caractérisent par une instabilité (élargissement de la base de sustentation) et une marche à petits pas; aucun autre signe parkinsonien ne doit être relevé, notamment dans le haut du corps. Les problèmes urinaires sont parfois absents et les troubles cognitifs sont généralement moins graves que les troubles moteurs (notamment lors de l'apparition de la maladie). Lorsqu'on soupçonne une HPN, il faut prescrire une IRM cérébrale et orienter le patient vers un neurologue.
Le neurologue exclura les autres troubles neurodégénératifs ainsi que les autres maladies pertinentes sur le pan clinique et qui perturbent la marche (p. ex. une neuropathie ou une sténose rachidienne). Par la suite, il est possible de procéder à un test de ponction lombaire en gardant à l'esprit que la sensibilité du test est loin d'être idéale et que les patients sont sujets à un effet placebo. Lorsque les soupçons d'HPN restent élevés (même lorsque le test de ponction lombaire est négatif), le neurologue oriente le patient vers un neurochirurgien. Dans les cas moins évidents, il est possible de réaliser un autre test de ponction lombaire ou encore un drainage prolongé du LCS. D'autres cas ne sont suivis que sur le plan clinique; cependant, il faut tenir compte du fait qu'un traitement différé pourrait ne pas apporter les avantages d'une intervention chirurgicale précoce.
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Améliorer la qualité de vie des patients âgés : dernières nouveautés

Améliorer la qualité de vie des patients âgés : dernières nouveautés

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Michael Gordon, M.D., M. Sc., FRCPC, consultant en gériatrie, soins palliatifs, Baycrest Geriatric Health Care System; professeur de médecine, université de Toronto, Toronto (Ontario).

Les technologies médicales actuelles qui apparaissent chaque année doivent être examinées en tenant compte de l'impératif démographique, à savoir la réalité du vieillissement toujours plus grand d'une population qui souhaite rester active et engagée au sein de sa collectivité, à un âge bien plus avancé que celui des générations précédentes. Lorsque l'accent porte sur l'utilisation des avancées médicales pour améliorer la qualité de vie de cette population, de nouvelles possibilités prometteuses s'ouvrent à la communauté du troisième âge actuelle, voire future.

Dans ce supplément pédagogique spécial, le premier article écrit par le Dr Alfonso Fasano met l'accent sur la prévalence de l'hydrocéphalie à pression normale (HPN), qui touche les populations vieillissantes, mais qui reste sous-diagnostiquée et sous-traitée. L'article souligne que l'HPN est l'un des rares troubles neurologiques chroniques réversibles à l'origine d'une démence. Les essais récents portant sur la dérivation chirurgicale ont permis d'obtenir une amélioration voire la disparition des symptômes des patients. Il est donc important de diagnostiquer ce trouble. Le Dr Fasano préconise une meilleure sensibilisation des médecins, qui pourrait à son tour conduire à un diagnostic et à un traitement précoces des patients, ce qui améliorerait les résultats pour certains patients âgés.

Dans son deuxième article portant sur la stimulation cérébrale profonde (SCP), le Dr Fasano parle des avancées prometteuses des technologies de neuromodulation qui ont fourni aux médecins des avancées dans les domaines du ciblage, de la programmation et de la prise en charge d'un certain nombre de troubles pour lesquels les options thérapeutiques étaient jusqu'ici limitées. Il explique également que le perfectionnement des procédures a permis de mieux cibler la sélection des patients. D'autres études portant sur cette procédure devraient permettre d'améliorer les critères de sélection du patient et de permettre donc de soulager les symptômes des patients actuels et futurs grâce à cette thérapie passionnante et à la pointe de la technologie.

L'article du Dr Philip Chan analyse l'utilisation prépondérante des opioïdes pour soulager la douleur chronique. Cette utilisation a pris des proportions quasi épidémiques en Amérique du Nord, entraînant des détournements et des abus. Il propose une autre option thérapeutique : le recours à la stimulation médullaire. Le Dr Chan défend un modèle progressif de prise en charge de la douleur et souligne la nécessité d'utiliser une approche multidisciplinaire pour le traitement de la douleur chronique.

L'article du Dr Allan Ho réexamine le problème constant de la perte auditive des patients âgés. Il offre un aperçu sur la façon dont les avancées technologiques des appareils auditifs peuvent améliorer de façon efficace la qualité de vie des patients qui avaient obtenu une amélioration limitée avec des dispositifs auditifs classiques. Le Dr Ho explique comment il est possible de reconnaître les patients qui pourraient bénéficier des dispositifs auditifs à ancrage osseux. Ces patients, qui n'ont pas forcément trouvé de solution efficace au cours des dernières décennies, peuvent maintenant bénéficier d'une meilleure audition.

Le Dr Dean Elterman discute de l'utilisation de la neuromodulation sacrée (NMS) comme traitement innovant de la vessie hyperactive et de l'incontinence fécale, après l'échec de traitements plus classiques. La NMS est une technique autorisée par Santé Canada comme traitement de troubles urinaires et intestinaux. Cette utilisation de la NMS est plus récente que l'utilisation pour le traitement de la vessie hyperactive. Plusieurs études à grande échelle ont montré de façon systématique que cette thérapie entraînait une nette amélioration des symptômes des patients. Les deux troubles peuvent s'avérer débilitants et peuvent fortement entraver la qualité de vie du patient âgé. Le Dr Elterman note que la technologie de NMS a permis de considérablement soulager les symptômes de nombreux patients.

Les Drs Edward P. Abraham et Hamilton Hall passent soigneusement en revue la question de la dégénérescence de la colonne vertébrale et la façon de diagnostiquer et de traiter au mieux les troubles divers et variés qui peuvent toucher le patient âgé et nuire à sa qualité de vie. Ils mettent l'accent sur le fait que de nos jours, les patients âgés — même octogénaires ou nonagénaires — souhaitent vraiment rester actifs et engagés au sein de leur collectivité. Ils prônent des diagnostics approfondis et une approche multidisciplinaire pour aider les personnes atteintes d'une dégénérescence de la colonne vertébrale, ainsi qu'un counseling préopératoire minutieux (portant notamment sur l'activité physique, le régime alimentaire et la prise en charge des troubles associés) si l'intervention chirurgicale s'avère nécessaire. Leur approche est une approche globale du patient qui tire profit des meilleurs modèles innovants de prise en charge du patient.

Les auteurs, dont les travaux rigoureux figurent dans ce supplément pédagogique, sont des experts dans leurs domaines. Ils incorporent tous le meilleur des avancées technologiques médicales pour œuvrer en faveur de soins médicaux exceptionnels. Avec une approche consistant à faire appel aux percées médicales les plus innovantes pour façonner leurs recherches et leur pratique clinique, ce groupe de spécialistes ouvre la voie pour offrir des soins médicaux exceptionnels à notre population vieillissante.

Disclaimer: 
Cet article a été publié dans le cadre de Prise en charge de la santé de votre patient âgé : thérapies qui pourraient aider à améliorer la qualité de vie ressource FMC. Ce document a reçu un appui dans le cadre d’une subvention pédagogique de Medtronic Canada Ltée.

What’s New? Improving Quality of Life for Aging Patients

What’s New? Improving Quality of Life for Aging Patients

Teaser: 

Michael Gordon, MD, MSc, FRCPC, Geriatric Consultant, Palliative Care, Baycrest Geriatric Health Care System, Professor of Medicine, University of Toronto, Toronto, ON.

The current medical technologies that appear each year must be examined within the context of the demographic imperative: the reality of an increasingly aging population that wishes to stay active and engaged within their community beyond comparative ages of previous generations. The focus on using medical advances to improve quality of life for this population affords possibilities that are novel and promising to the current and likely future senior community.

In this special educational supplement, Dr. Alfonso Fasano's first article focuses on the prevalence normal pressure hydrocephalus (NPH) which occur in aging populations: yet are under-diagnosed and under-treated. His article emphasizes that "NPH is one of the few reversible chronic neurological conditions which causes dementia": the success of recent trials of shunt surgery in ameliorating or even reversing patient symptoms points to the importance in identifying this condition. He advocates greater clinician awareness that could in turn lead to early diagnosis and treatment which could improve outcomes in selective members of the aging patient populations.

Dr. Fasano's second article addresses Deep Brain Stimulation (DBS) in which he notes that exciting advances in neuromodulation technologies that have provided clinicians with improvements in targeting, programming, and management of a number of conditions with heretofore limited options of other treatments. It follows that refining the procedures has made patient selection more directed. Additional studies of this procedure will hopefully improve these the elements necessary to select patient and thereby provide symptom relief for patients currently and in the future using this exciting, technologically advanced therapy.

Dr. Phillip Chan's article considers the preponderance of opiate use to alleviate chronic pain, which is recognized in North America where these drugs are misused and abuse has reached almost epidemic proportions. He proposes and alternative: The use of Spinal Cord Stimulation (SCS). Dr. Chan champions a progressive model of pain management and highlights the necessity of a multidisciplinary approach for treating chronic pain.

Dr. Allan Ho's article revisits the perpetual problem of hearing loss in aging patients: offering a glimpse at how effectively technological advances in hearing aids can improve quality of life for patients who have had limited improvement with conventional hearing devices. Dr. Ho outlines how to best determine which patients could benefit from bone-conduction hearing devices, a patient group that might have not had such an efficacious solution in decades past, but who can now enjoy improved hearing.

Dr. Dean Elterman discusses the employment of sacral neuromodulation (SNM) as an innovative way to treat overactive bladder (OAB) and fecal incontinence when other more conventional therapies prove unsuccessful. Using SNM to treat fecal incontinence was only approved by the FDA in 2011 and thus has a shorter history than using the same procedure to treat OAB. Several large studies have consistently demonstrated a marked improvement in symptoms for patients. Both disorders can be debilitating and can severely limit quality of life for the aging patient. Elterman notes that SNM technology has provided many with a significant improvement of their symptoms.

Drs. Edward P. Abraham and Hamilton Hall carefully examine the issue of the degenerating spine and consider how best to diagnose and treat the many and varied conditions that can affect the aging patient and impact quality of life. Abraham and Hall emphasize how much today's aging patient wishes to stay active and engaged well into their eighties and nineties. They advocate thoughtful diagnoses, a multidisciplinary approach to support those with spinal degeneration, and careful preoperative counselling—including exercise, diet, and managing co-morbid conditions—should surgery prove necessary. Theirs is a whole-patient approach and draws from the very best of innovative patient-management models.

The authors whose rigorous work is included in this educational supplement are experts in their fields, and all incorporate the very best in medical technological advances to advocate for superior medical care. With their approach to using the most innovative medical breakthroughs to shape their research and clinical practice, this group of specialists is leading the way to providing superior patient care for our aging population.

Disclaimer: 
This article was published as part of Managing the Health of Your Aging Patient: Therapies that Could Help Improve Quality of Life eCME resource. The development of Managing the Health of Your Aging Patient: Therapies that Could Help Improve Quality of Life eCME resource was supported by an educational grant from Medtronic Canada.

Deep Brain Stimulation

Deep Brain Stimulation

Teaser: 

Alfonso Fasano, MD, PhD

Morton and Gloria Shulman Movement Disorders Clinic and the Edmond J. Safra Program in Parkinson’s Disease, Toronto Western Hospital and Division of Neurology, University of Toronto, Toronto, Ontario, Canada, Krembil Research Institute, Toronto, Ontario, Canada.

CLINICAL TOOLS

Abstract: Deep brain stimulation has become widely accepted as a treatment for Parkinson's disease (PD), dystonia and tremor, and as an off-label treatment for many other movement disorders. In recent years, new official indications have been approved: obsessive-compulsive disorder and focal epilepsy with secondary generalization.
This field is expanding exponentially in two not mutually exclusive fields: clinical and technological. Clinically, we have achieved a deeper understanding of outcomes, thus facilitating the process of target and patient selection. In fact, we have gained a better understanding of established indications, particularly with respect to the debate on whether subthalamus or globus pallidus pars interna should be the target of choice for PD. In addition, the role of DBS for treating dystonia has been further defined in terms of patient selection and surgical outcome. Other established (e.g. essential tremor, epilepsy) and novel indications (e.g. Tourette syndrome) have been addressed as well. Finally, recent technological advantages in neuromodulation have opened new avenues towards new targets and indications.
Key Words: Deep brain stimulation, movement disorders, Parkinson's disease, tremor, dystonia.

Deep brain stimulation (DBS) is an established neuromodulation technique made possible by the neurosurgical placement of electrodes which deliver a mild electrical current to stimulate areas in the deep brain.
DBS has become widely accepted as a treatment for Parkinson's disease (PD), dystonia and tremor, and as an off-label treatment for many other movement disorders.
We have gained a better understanding of established indications, particularly with respect to the debate on whether subthalamus or globus pallidus pars interna should be the target of choice for PD.
In recent years, new official indications have been approved: obsessive-compulsive disorder and focal epilepsy with secondary generalization.
The advance of neuromodulation technologies has provided clinicians with new tools making targeting, programming, and overall management easier.
Nevertheless, we still fail to have reliable methods predicting the surgical outcome even in established indications, such as epilepsy or dystonia. In fact, the surgical outcome always relies on patient selection, which is mainly driven by the trade off between surgical risk and expected benefits.
DBS cannot cure or change the progression of the disease but it can help relieve symptoms and improve quality of life.
In PD, DBS can help symptoms that respond to levodopa with two exceptions: speech responds to levodopa, but does not usually improve with DBS (and might get worse) whereas tremor not responding to levodopa improves with DBS.
To have access to full article that these tools were developed for, please subscribe. The cost to subscribe is $80 USD per year and you will gain full access to all the premium content on www.healthplexus.net, an educational portal, that hosts 1000s of clinical reviews, case studies, educational visual aids and more as well as within the mobile app.
Disclaimer: 
This article was published as part of Managing the Health of Your Aging Patient: Therapies that Could Help Improve Quality of Life eCME resource. The development of Managing the Health of Your Aging Patient: Therapies that Could Help Improve Quality of Life eCME resource was supported by an educational grant from Medtronic Canada.

Hearing Loss in the Older Adult

Hearing Loss in the Older Adult

Teaser: 

Dr. Allan Ho, MBBS, MSc, FRCS(ORLHNS), FRCSC,1 Co-author: Brendan McDonald MA, MClSc, R.Aud, 2

1Grey Nuns Hospital, Edmonton, AB.

2Clinical Audiologist, Edmonton Ear Clinic in Sherwood Park, AB.

CLINICAL TOOLS

Abstract: Hearing loss has a profound impact on an individual. A hidden disability, hearing loss disrupts the way we communicate and ultimately limits our ability to socialize and engage with others. Hearing loss is the most common communication disorder in the older adult population. Our aim is to update readers about types of hearing loss, and to provide specific information on intervention options for conductive hearing loss. This article will address implantable hearing devices used to correct conductive loss and recent technological advances in these devices.
Key Words: hearing loss, hearing aids, bone-conduction device, hearing implant, osseointegration.

Any patient with a conductive hearing loss or mixed hearing loss should be referred to an otolaryngologist.
Choosing the right candidate for a bone-anchored hearing system involves a multidisciplinary approach.
Otolaryngology and audiology must work together to evaluate the best surgical and audiological candidates for these devices.
Bone conduction hearing devices are a viable option for patients with conductive and mixed hearing losses where a conventional hearing aid is not a good choice.
Assessment and patient selection for bone-conduction hearing implants require a multidisciplinary approach with otolaryngologists and audiologists. Best candidates meet criteria both surgically and audiologically.
Softband bone-conduction trials with an audiologist can be used to demo and counsel patients on the device and technology. It is non-invasive, only requiring the external processor and a specialized headband to demonstrate its function.
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Disclaimer: 
This article was published as part of Managing the Health of Your Aging Patient: Therapies that Could Help Improve Quality of Life eCME resource. The development of Managing the Health of Your Aging Patient: Therapies that Could Help Improve Quality of Life eCME resource was supported by an educational grant from Medtronic Canada.

Improving Quality of Life with Neuromodulation: A Novel Treatment for Incontinence

Improving Quality of Life with Neuromodulation: A Novel Treatment for Incontinence

Teaser: 

Dean Elterman, MD, FRCSC,1 Co-author: Brandon Van Asseldonk B. Eng 2

1Assistant Professor, University of Toronto, Toronto Western Hospital, Toronto, ON.

2Faculty of Medicine, University of Toronto, Toronto, ON.

CLINICAL TOOLS

Abstract: Sacral neuromodulation (SNM) is Health Canada authorized for the management of chronic intractable (functional) disorders of the pelvis and lower urinary or intestinal tract. A minimally invasive procedure, it has excellent symptom reduction and quality of life improvement in carefully selected patients and its effects are shown to be of extended duration in long-term follow up.
Key Words: sacral neuromodulation, overactive bladder, urge incontinence, fecal incontinence.

Sacral neuromodulation (SNM) is peripheral nerve stimulation used for the treatment of overactive bladder (OAB) and fecal incontinence.
SNM is recommended by both the American Urological Association (AUA) and the Canadian Urological Association (CUA) as third-line therapy for the treatment of OAB.
Given the large number of implantations and history of SNM, improvements in urinary symptoms are established and of long duration in those who respond to treatment.
SNM use in patients with fecal incontinence is more recent, but several large studies have demonstrated significant improvement in symptoms.
Fecal incontinence and overactive bladder are both debilitating medical conditions that can impair quality of life and limit day-to-day activities.
Sacral neuromodulation is authorized by Health Canada and the FDA as treatment for both bladder and bowel conditions.
SNM is a minimally invasive out-patient surgery that has consistently been demonstrated to improve symptoms and quality of life in patients with OAB or fecal incontinence.
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Disclaimer: 

This article was published as part of Managing the Health of Your Aging Patient: Therapies that Could Help Improve Quality of Life eCME resource.
The development of Managing the Health of Your Aging Patient: Therapies that Could Help Improve Quality of Life eCME resource was supported by an educational grant from Medtronic Canada.